Programme24 mars - 16h Gianpietro Cagnoli, CNRS & Université Lyon 1, France « L'astronomie Gravitationnelle : la dernière prise de données et les prospectives futures. » Cliquez ici pour vous connecter à ce webinaire 31 mars -16h Pascal Degiovanni, , CNRS & ENS de Lyon, France « La seconde révolution quantique: des avancées technologiques à une meilleure compréhension de la théorie quantique » Cliquez ici pour vous connecter à ce webinaire |
7 avril - 16h Thierry Dauxois, CNRS & ENS de Lyon, France « La Physique statistique des ondes sous-marine » Cliquez ici pour vous connecter à ce webinaire
14 avril -16h Anne-Laure Biance, CNRS & Université Lyon 1, France « Des mousses qui coulent et qui s’écroulent » Cliquez ici pour vous connecter à ce webinaire
L'astronomie Gravitationnelle: la dernière prise des données et les prospectives futures.
Gianpietro Cagnoli, CNRS & Université Lyon 1, France / 24 mars -16h
Depuis 2015 trois prises de données des Ondes Gravitationnelles ont fourni à la communauté scientifique une soixantaine de signaux confirmés. La dernière campagne s'est terminée en mars 2020, un mois plus tôt en raison de la pandémie, elle a cependant fourni la majeure partie des signaux aujourd'hui disponibles. La présentation fera le point sur ces résultats, puis elle se focalisera sur l'évolution des détecteurs à court et plus long termes. L'Astronomie Gravitationnelle est en pleine expansion dans le monde entier: le nombre des membres de la collaboration Virgo a doublé durant les 3 dernières années et récemment la collaboration Einstein Telescope a été formellement constituée. La présence de la France dans ces projets actuels et futurs est très importante, il y a donc de nombreux sujets de recherche qui doivent être développés dans les années à venir.
La seconde révolution quantique: des avancées technologiques à une meilleure compréhension de la théorie quantique
Pascal Degiovanni, , CNRS & ENS de Lyon, France / 31 mars -16h
Depuis la fin du XXe siècle, la théorie quantique connaît un renouveau qui se traduit par l’émergence de technologies utilisant toute la puissance des interférences quantiques pour mesurer, simuler, communiquer et calculer. Dans cet exposé, je présenterai un panorama de ces nouvelles technologies en expliquant comment l’utilisation astucieuse des effets d’interférence quantique nous permet de faire différemment et souvent mieux qu’auparavant.
Parallèlement, cette « seconde révolution quantique » remet en question notre compréhension de la théorie quantique et nous pousse à dépasser la vision purement utilitariste de l’interprétation de Copenhague. Je montrerai donc également en quoi cette révolution technologique encore en cours nous a amené à repenser notre manière d’aborder la théorie quantique et quels progrès conceptuels en sont sortis.
La Physique statistique des ondes sous-marine
Thierry Dauxois, CNRS & ENS de Lyon, France / 7 avril -16h
Sous la surface des océans se propagent des ondes absolument fascinantes, que l'on appelle ondes internes de gravité. Elles jouent un rôle primordial dans les fluides géophysiques lorsqu'ils sont stratifiés en densité. Les océans en constituent un exemple majeur puisque la densité de l'eau y augmente en fonction de la profondeur : l'eau y étant plus chargée en sel et plus froide. Ces ondes interviennent également de façon importante dans la dynamique de l'atmosphère ou l'intérieur des étoiles.
Ces ondes ont des propriétés théoriques qui défient notre intuition de physicien. Cela a pour conséquence des propriétés et des concepts inhabituels qui permettent de repenser la notion d'onde, pourtant au cœur de nombreux cours de physique.
En combinant la physique de ces vagues, la théorie des systèmes dynamiques et un zest d'océanographie, je discuterai à l'aide de quelques expériences comment des progrès significatifs ont permis de mieux appréhender ces ondes sous-marines.
Des mousses qui coulent et qui s’écroulent
Anne-Laure Biance, CNRS & Université Lyon 1, France / 14 avril -16h
Une mousse liquide est une assemblée dense de bulles de gaz dans une solution de molécules amphiphiles, des tensioactifs. Grâce à son large rapport surface/volume, son faible coût et sa légéreté, c’est un matériau largement utilisé dans les industries cosmétiques, agro-alimentaires, pharmaceutiques, dans le bâtiment ou pour la récupération des déchets. Malgré l’ajout de molécules stabilisantes, une mousse est un matériau hors-équilibre qui finit inexorablement par s’effondrer. Nous discuterons des différents mécanismes de sa déstabilisation et des stratégies mises en oeuvre pour l'éviter. Par ailleurs, bien que composée de deux fluides, une mousse a un comportement mécanique à la fois liquide et solide. Même si sa structure, comme la taille de ses bulles, est primordiale pour contrôler ses propriétés rhéologiques, la nature des tensioactifs utilisés pour fabriquer la mousse est encore plus importante. Nous présenterons les travaux récents qui visent à faire le lien entre les propriétés microscopiques de ces molécules et les propriétés d’écoulement de ce fluide si particulier.
Article posté le 06/03/2021